La place qu’occupe l’agriculture dans l’économie haïtienne n’est plus à démontrer. Entre autres, elle permet de produire des denrées alimentaires, d’avoir un revenu monétaire et de lutter contre le chômage. Cependant, malgré son importance, elle reste pour la plupart du temps une activité pratiquée par des paysans sans grands moyens et encadrements pour mettre en valeur leurs exploitations agricoles. L’encadrement constitue l’apanage d’un domaine très particulier qui est la vulgarisation agricole. Cette dernière constitue le pont entre la recherche et les agriculteurs.
Cet article, grâce à une revue de littérature, notre expérience et nos réflexions sur le sujet, fait un état des lieux sur l’encadrement des paysans en Haïti en vue de prodiguer des conseils pour une meilleure prise en charge des ruraux.
Par définition, la vulgarisation agricole est la mise à la disposition des agriculteurs des innovations techniques en vue d’augmenter le potentiel de rendement de leurs cultures pour une amélioration de leurs conditions de vie. Ce qui veut dire qu’elle est aussi importante que la recherche agricole dont le but est d’apporter des nouveautés capables d’optimiser la productivité et le rendement des spéculations produites.
La vulgarisation agricole en Haïti est catastrophique pour ne pas dire que c’est un domaine mal planifié. Pour qu’elle soit efficace, la vulgarisation agricole ne doit être ni de la propagande, de la publicité, ni du marketing ; mais une activité dont le but principal est la promotion des agriculteurs.
En résumé, il ne peut pas avoir de développement agricole sans une transformation des conditions de vie des agriculteurs. La vulgarisation agricole est indispensable à une meilleure valorisation de notre agriculture.
Agro. Thed ST JUSTE, Msc
Tiré de son article scientifique
