Dans le cadre d’un forum organisé à la American University of the Caribbean (AUC) des Cayes, l’ingénieur agronome Ludger Jean Simon a plaidé en faveur d’une recherche orientée vers le développement. Il souligne que beaucoup d’étudiants entreprennent des travaux de recherches qui, malheureusement, n’impactent pas le développement.
Intervenant au forum hebdomadaire de la AUC des Cayes, l’agronome Ludger Jean Simon a, pour une énième fois, plaidé en faveur d’une recherche orientée vers le développement. Par cette plaidoirie, il souhaite que les travaux de recherche des étudiants aient pour principal objectif le développement. Ce qui, selon lui, doit être axé sur des problèmes réels perçus comme prioritaires et qui, ajoute-t-il, doit tenir compte du contexte de la planification du développement national.
Une recherche orientée vers le développement, selon Agronome Jean Simon, doit être évaluée par son impact sur le niveau de vie de la population et doit répondre à des changements tels que: l’évolution des marchés, des politiques, ou des conceptions du développement. D’où, c’est une recherche qui a pour finalité l’amélioration du bien-être, a renchéri le responsable du département de recherche et de développement de la American University of the Caribbean des Cayes.
« Seuls les chercheurs sont capables de renseigner le monde sur la gravité des problèmes et sur les apports potentiels de la recherche à la résolution de ces problèmes », déclare Ludger Jean Simon. Ainsi appelle-t-il les universitaires et les chercheurs à respecter les différentes étapes de la recherche scientifique afin d’obtenir des résultats utiles ou adaptés à leur contexte. Il exhorte également les autorités à considérer les résultats des recherches scientifiques dans les prises de décisions politiques et économiques.
Ludger Jean Simon souligne que trois facteurs sont indispensables pour accéder au développement : une bonne politique, un secteur des affaires engagé et une communauté scientifique fiable.
Edver Serisier